Symposium: “Non-Invasive Measuring Tools and Numerical Methods for the Investigation of Non-Reactive and Reactive Gas-Liquid Flows”

Toulouse, 6-8 Juin 2016

La fédération FERMaT a accueilli et co-organisé avec l’Université technologique de Hambourg (TUUH), les 6,7 et 8 juin derniers, un symposium dédié aux avancées scientifiques dans le domaine des écoulements gaz-liquide avec transfert de masse (réactifs ou non). L’institut TUUH coordonne en Allemagne un programme de recherche national (‘DFG Priority Program 1740’ : www.dfg-spp1740.de) intitulé “Reactive Bubbly Flows”, et rassemblant 14 universités (Hamburg, Darmstadt, Aachen, München, Karlsruhe, Stuttgart, Dresden…). Ce programme aborde des problématiques et des méthodologies similaires et bien souvent complémentaires à celles rencontrées au sein de FERMaT dans les thèmes « Ecoulements polyphasiques » et « Microfluidique et micro-réacteurs ».

Le symposium a réuni 45 scientifiques Français et Allemands (chercheurs, post-doctorants et doctorants) et a donné lieu, dans une ambiance conviviale et constructive, à plus de 20 exposés de qualité, répartis en 3 thèmes centraux autour des écoulements à bulles (hydrodynamique, transfert de masse, transfert et réaction), ainsi qu’à la visite des 3 laboratoires impliqués (LGC, IMFT, LISBP). Les dernières avancées métrologiques en matière d’investigation expérimentale d’écoulements à bulles (souvent complexes), les phénomènes locaux en jeu et leur couplage, ainsi que les modèles physiques et les approches numériques pertinentes, ont été décrits et discutés. La présence de chercheurs Allemands en Chimie, déjà en synergie au sein du Priority Program 1740 avec des chercheurs en Génie Chimique, a créé une dynamique forte pendant le symposium autour de la question du développement de nouveaux outils expérimentaux d’investigation du transfert et de la réaction chimique en milieu à bulles. A l’issue des journées de conférences, les doctorants Allemands et Français ont également pu se rencontrer en aparté pour échanger des idées.

De nombreux contacts ont ainsi été établis parmi les participants au symposium. Des perspectives ont été dégagées, comme la réédition du symposium en 2018 (en Allemagne cette fois), et des pistes de collaborations futures ont été explorées. Par exemple, un projet de post-doctorat consacré à l’utilisation de réactions chimiques permettant l’étude du transfert de masse, et co-encadré par le LGC, l’IMFT et l’université de Aachen, a vu le jour. Un numéro spécial du Journal ‘Chemical Engineering Technology’ est en préparation pour 2017, qui réunira des articles issus du symposium, dont certains seront co-signés par des auteurs Français et Allemands.